Le Chardon à Arles : piquant !

Le Chardon, Arles

Ah, le Sud, son soleil radieux, sa pinède parfumée, ses verres en terrasse toute l’année, le sourire sur les lèvres de ses habitants. Y goûter, c’est ne plus pouvoir s’en passer. Et avoir envie d’y revenir chaque semaine, surtout quand tu te retrouves écrasée entre trois rugbymen sur la ligne 8, que tu paies ton café 3 balles minimum à Paname, et que tu regardes le prix des loyers dans la capitale… Bref, tout cela pour dire qu’après avoir vagabondé dans quelques coins du Vaucluse, nous avons posé nos valises à Arles lors de notre dernier séjour en Provence. Je suis tombée sous le charme de cette jolie cité calme et colorée, avec ses impressionnantes arènes, sa proximité avec la Camargue, sa fondation Van Gogh richement remplie d’oeuvres diverses et variées… Au déjeuner, nous avons hésité entre Le Galoubet et le Chardon, et avons finalement élu domicile dans la deuxième adresse, conquis par sa petite cour joliment décorée. Le principe du Chardon est simple : des chefs du monde entier viennent investir les cuisines le temps d’une résidence. Jusqu’à la fin du mois d’avril, c’est la canadienne Lina Caschetto qui officie aux fourneaux.

Le Chardon, Arles

Le menu du déjeuner propose deux entrées-deux plats-deux desserts, et nous avons tout testé – le meilleur dans l’histoire reste que la formule vous est facturée 26€. Nous avons été charmés par sa cuisine d’inspiration nettement japonaise, à l’image de nos entrées : pain « rieska » finlandais, tarama maison et sauce nori pour madame, pleurotes, ricotta maison, miel et katsuobushi (vous savez, la bonite séchée qui frétille dans les assiettes des japonais) pour monsieur. Des mets subtils et audacieux, détonant de ce qu’on a l’habitude de goûter.

Le Chardon, Arles

Rieska, tarama maison, nori

Le Chardon, Arles

Pleurotes, ricotta de Lina, soja, miel, katsuobushi

Le service est assuré par Fanny Vincent, de très bon conseil niveau carte des vins. Premier plat, de dodus gnocchis parfaitement réalisés, qu’on gobe avec du confit de canard à l’ail, le tout surmonté d’oignon frit. Délicieux. Ensuite, une poitrine de cochon très gourmande aux pomelo, herbes et échalotes, avec la petite touche japonaise, de la sauce nuoc nam. Le tout se déguste dans une atmosphère paisible, avec de l’excellente musique en fond sonore.

Le Chardon, Arles

Gnocchi, confit de canard, ail

J’ai personnellement moins apprécié les desserts, qui ne m’ont pas vraiment fait envie… nous avions le choix entre du fromage – un trio d’excellents fromages du coin, et un gâteau aux dattes avec une déclinaison de sorbet/jus/poudre de clémentine. Ce n’est pas ce que je retiendrai en priorité, même s’il faut avouer que rien n’était mauvais !

Le Chardon, Arles

Nul doute que nous referons un tour de piste du côté du Chardon en repassant par Arles !

Le Chardon

37, rue des Arènes, 13 200 Arles. Réservation conseillée au 09-72-86-72-04.

Ouvert au déjeuner du vendredi au lundi midi, au dîner du jeudi au lundi soir.

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