Des semaines qui défilent, sans aucun moment pour se poser et réfléchir, les événements qui se succèdent, les sentiments qui se bousculent. Des mois sans voir la mer, une envie d’ailleurs de plus en plus irrépressible. Comme le dit Jonas Blue, «i want a ticket to anywhere… any place is better.»
L’air à Paris était devenu irrespirable. La capitale, j’avais besoin de la quitter pour, je l’espère, mieux la retrouver.
Le stage à Ouest-France était prévu depuis des mois, appréhendé car symbole de saut dans le vide, mais vivement attendu car synonyme d’échappatoire. Déjà une semaine de passée, beaucoup de conseils reçus et retenus, beaucoup d’heures de travail aussi, et quelques articles publiés. Prendre le large n’aura jamais été aussi bénéfique.
Ce week-end, j’ai retrouvé la mer: l’air marin, le vent qui fouette le visage, l’odeur du sel et du sable. Mon petit coin de paradis breton à moi. L’infini, le calme, le vide… et l’apaisement.