Il y a le repas de Noël, le festin du jour de l’An. Et puis, il y a les lendemains. Le matin, on se réveille encore un peu saoul, encore un peu grisé de la veille, encore le ventre en vrac. Pour ces matins-là, et pour tous les autres, voici une recette requinquante, remplie de vitamines et de réconfort. Une assiette de cette brioche perdue à l’orange et vous voilà en pleine forme pour la journée ! En vingt minutes, avec peu d’ingrédients, vous avez de quoi préparer cette petite bombe à partager (ou non) (oui j’te vois, toi dans le fond, qui dévorera le plat à toi tout seul) avec votre troupeau.
Pour une brioche perdue à l’orange
1 brioche que vous aurez laissée sécher deux-trois jours (ou des restes de brioche, pain etc)
1 grosse orange, 30g de beurre, 4 cuillères à soupe de sucre de canne
4 oeufs, 8 cl de crème fraîche entière, 80g de sucre de canne
6 cuillères à soupe de marmelade d’oranges douces
du pralin
- Laver les oranges, les peler à vif, lever les suprêmes. Faire fondre 30g de beurre dans une poêle, ajouter les suprêmes, les faire caraméliser avec le sucre de canne. Réserver.
- Pendant ce temps, couper votre brioche en tranches épaisses.
- Préparer l’appareil : battre les oeufs, rajouter la crème et le sucre, mélanger jusqu’à obtenir une texture homogène.
- Faire fondre un joli morceau de beurre dans la poêle. Tremper chaque tranche de brioche (en entier, eh oui c’est l’heure du plongeon !) dans la préparation oeufs-sucre-crème fraîche, les égoutter pour enlever l’excédent. Les faire dorer à feu moyen dans la poêle, deux-trois minutes sur chaque face.
- Dresser : préchauffer votre four à 200°C. Dans un plat à gratin beurré, déposer les tranches de brioche collées-serrées. Les tartiner de marmelade d’oranges douces (1 cs / morceau). Déposer quelques suprêmes d’orange caramélisés, saupoudrer de pralin et enfourner une quinzaine de minutes. La brioche perdue à l’orange se sert chaude, et si vraiment vous êtes au plus mal, on vous autorise à l’agrémenter d’une cuillère (mais pas d’une louche, hein !) de crème fraîche (crue, c’est meilleur). Voilà. Vous nous en dites des nouvelles ?